FAQs

Il existe différentes sources et solutions à ce problème. Mais, il faut comprendre que cette réaction est une manière, pour l’enfant, de prendre le contrôle sur une situation qui lui échappe et le fait souffrir.
  • 1ère source : Ce manque d’intérêt s’est construit au fil des échecs répétés malgré les efforts. L’enfant choisit délibérément de ne pas s’investir pour ne pas essuyer un autre échec. 1ère solution : Lui donner des stratégies et des méthodes de travail qui vont lui permettre de vivre des réussites. 2e solution : Souligner toutes les réussites.
  • 2e source : En ne s’investissant pas dans la tâche, l’enfant tente d’éviter une grande source de stress qui ralentit l'activité de son cerveau et fait augmenter la charge émotive qu’il ressent. 1ère solution : Supporter l’enfant, l’encourager et le rassurer. 2e solution : Si l’enfant est intéressé, prévoir des séances de relaxation avant ou après une période d’apprentissage.
  • 3e source : L’enfant ne voit pas le lien concret entre ce qu’il apprend à l’école et la réalité. Solution : Tenter de transposer, le plus souvent possible, les notions apprises. Par exemple: quand on aborde les fractions, il peut être intéressant de réaliser une recette.
  • 4e source : L’enfant a un grand besoin de bouger, donc il est moins disposé à des tâches académiques. 1ère solution : Prévoir un moment d’activité physique avant et après la période d’apprentissage. 2e solution : Permettre à l’enfant de travailler en position debout.
  • Solution générale: Prévoir de petites récompenses à court terme. Pour l’enfant, cela est comparable à un salaire reçu à la suite d’un travail. Ne pas attendre les bulletins, ils sont trop éloignés les uns des autres. De plus, ces documents peuvent avoir une connotation négative pour l’enfant.

Il existe différentes sources et solutions à ce problème:
  • 1ère source : Le recours aux services d’une orthopédagogue est un choix des parents. Donc, l’enfant se sent contraint. Solution : Si possible, permettre à l’enfant de choisir la plage horaire qui lui convient.
  • 2e source : Le suivi en orthopédagogie représente une heure supplémentaire que l’enfant doit consacrer à une situation qui est souffrante pour lui. Solution : Fixer un objectif à court terme. Dès que celui-ci est atteint, permettre à l’enfant de réduire la fréquence des visites chez l’orthopédagogue. Cependant, il est préférable de ne pas cesser complètement le suivi afin d’éviter une régression.
  • 3e source : L’enfant a souvent une image négative de l’orthopédagogie. Solution : Encourager l’enfant à participer à une première rencontre. À la suite de cette rencontre, il changera sans doute sa perception. En effet, il découvrira un contexte d’apprentissage dans lequel il se sentira compris, respecté et estimé. De plus, il pourra mieux identifier la source de ses difficultés et les différentes méthodes et stratégies pour y remédier. Il découvrira sa façon d’apprendre. De plus, il pourra vivre des réussites grâce à des tâches adaptées et un accompagnement constant.

Cela est très variable. En effet, cela dépend du type de difficultés rencontrées et du niveau de participation.Le suivi sera de courte durée, si l’enfant rencontre une difficulté d’apprentissage. Le suivi sera d’une durée prolongée, si l’enfant présente un ou plusieurs troubles d’apprentissage. Le niveau d’implication de l’enfant et des parents, ainsi que la régularité des rencontres, auront aussi un effet sur la durée du suivi.

Non. Lorsque cela n’est pas essentiel, il est préférable d’éviter les évaluations formelles. En effet, ces dernières sont sources de stress pour l’enfant. Donc, elles peuvent entraîner une sous-performance. D’ailleurs, il existe d’autres façons d’identifier la source des difficultés. Les travaux scolaires de l'enfant sont une source importante d’informations. Une conversation avec l’enfant est aussi très révélatrice.  Ensuite, il ne reste qu’à observer le fonctionnement de l’enfant en contexte de travail afin de faire des observations directes. La mise en commun de tous ces éléments permet d’établir un portrait ainsi qu’un plan d’action.

L’orthopédagogue ne peut établir un diagnostic. Néanmoins, elle peut effectuer des observations cliniques et émettre des hypothèses et des recommandations qu’elle partage avec d’autres professionnels (orthophoniste, ergothérapeute, médecin, psychologue et neuropsychologue) qui ont le pouvoir légal de poser un diagnostic.

Une difficulté d’apprentissage : est le résultat d’une mauvaise compréhension. Elle est passagère. Elle touche, généralement, un seul aspect de l’apprentissage. 
Un trouble d’apprentissage : est de nature neurologique. Donc, il est permanent. Il affecte, généralement, plus d’un aspect des apprentissages.

Cela dépend des compagnies d’assurance. De plus en plus de compagnies remboursent une partie des services. Je vous invite à communiquer avec votre assureur pour obtenir des précisions. Si votre assureur ne couvre pas les services d’orthopédagogie, mais que votre enfant a un trouble diagnostiqué, il est possible de demander un remboursement d’impôt à titre de frais médicaux. Pour plus de précisions, communiquez avec votre comptable.

L’orthophoniste: est spécialiste des difficultés de langage oral et écrit.
L’orthopédagogue: est spécialiste des difficultés d’apprentissage. Elle intervient dans l’ensemble des matières scolaires.